15 février 2015

Du rififi à la Saint-Val'


Du rififi à la Saint-Val' de Parthenia

Don Lothario piaffait d'impatience. Il avait hâte d'être à ce soir pour attirer sa nouvelle conquête dans sa tanière où le traiteur avait livré le repas du soir et un décorateur mis la dernière touche. Ne lui restait plus qu'à aller acheter un bouquet de fleurs. Nulle femme ne pourrait lui résister ce soir !
Il se dirigeait vers un fleuriste quand soudain, Katrina Caliente, sa vieille maîtresse, lui barra le chemin et lui asséna une volée de claques.

Du rififi à la Saint-Val' de Parthenia

— Aieuh... gémit-il, interloqué. Mais qu'est-ce qui te prend, mon p'tit ragondin des mers ?
—  Il me prend que j'en ai marre de jouer les bonnes poires de service. Moi aussi, j'ai le droit de m'amuser, alors ce soir c'est toi qui garderas notre fille ...

Avant qu'il ait eu le temps de réagir, Katrina avait déjà disparu au coin de la rue lui laissant Kat, une ado de 14 ans sur les bras. 
Encore abasourdi par cette soudaine attaque, il reprit son chemin, suivi de sa fille dont il réfléchissait à la manière de se débarrasser, quand il buta 400 mètres plus loin contre Dina et Nina, ses anciennes maîtresses.

Du rififi à la Saint-Val' de Parthenia
La rouquine, sans sommation, lui appliqua une série de mandales.

—  Aieuh... gémit-il à moitié étourdi. Mais...

Sans lui laisser le loisir d'achever sa plainte, Dina lui souffleta à son tour les joues, qui n'avaient même pas eu le temps de refroidir.

—  M'enfin, ma p'tite crevette rose, et toi mon petit sushi à la menthe, pourquoi ?
— 
 Pourquoi ? S'exclamèrent dans un bel ensemble les deux sœurs. On en a marre de jouer les pigeons! C'est notre tour de nous amuser, donc, tu garderas tes filles ce soir...

Don se retrouva avec Ninon et Daniela, accrochées à ses cuisses.

Du rififi à la Saint-Val' de Parthenia
Il cherchait à toute vitesse une solution à son épineux problème, quand il vit s'approcher de lui Sandra Gothik, sa dernière maîtresse en date.

Contrairement à ses craintes, Sandra se contenta de lui tendre leur fils de 9 mois.

—  Tu ne vas pas me gifler ?
—  Ce n'est pas l'envie qui me manque mais ce soir, c'est mon tour de m'amuser. A toi le baby-sitting...
—  Tout ce que tu veux, mon petit sucre d'orge, concéda Don, heureux d'échapper aux accès de violence semblant posséder ses maîtresses.

Du rififi à la Saint-Val' de Parthenia
C'est ainsi que Don Lothario, le GRAND Don Lothario, passa la soirée de la Saint-Valentin parmi les jacasseries et criailleries de ses enfants...



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