Je venais d'acquérir ce sublime appartement dans un quartier populaire en plein essor. C'était un vieux logement, que le temps et l'amour de ses prédécesseurs avait élimé, mais dont le charme était encore préservé. Enfermé dans chacune des fibres qui le constituait, même s'il fallait tout refaire.
Tout.
Du sol au plafond.
Il se dégageait de l'endroit un cachet inimitable et je savais que j'avais trouvé mon chez moi. Pour un bon bout de temps.
Il se trouva que le roman d'Olympe dont j'avais croqué la couverture fut son plus grand best seller. Traduit en vingt-cinq langues. Vendu en plusieurs millions d'exemplaires dans le monde. Et si, il est évident que Coriolan avait dû en retirer un certain avantage financier en tant qu'auteur, il se trouva, qu'en tant qu'illustratrice, je pus sortir subitement de l'ombre. Il n'en fallut pas plus pour que les contrats commencent à  pleuvoir et j'avais fini par me lier à  une maison d'édition pour enfants assez réputée qui m'assurait un revenu confortable et régulier.
J'avais donc pu m'offrir cet appartement. Ce superbe appartement. Mon premier appartement.
Et j'ai donc voulu faire les choses bien. Afin d'harmoniser les zones, et d'y faire régner les ambiances positives qui me tenaient tant à  coeur, je m'étais adressée à  un architecte d'intérieur du quartier. Pour y concevoir le cocon Feng Shui dont je rêvais.
C'est là que j'ai rencontré Kaya. Cette petite Suédoise discrète et douce, blonde s'il en est et dans la mesure où les Suédoises le sont, qui vivait en France depuis peu et exerçait dans le cabinet au travers d'un stage sous payé. Elle était comme moi : adepte de produits bio, de vie saine et équilibrée et nous avions assez vite sympathisé.
C'est donc tout à  fait naturellement que j'avais sollicité son aide pour construire les plans de mon intérieur (en lui promettant une rémunération décente, compte tenu du travail qu'elle aurait à  fournir).
Le hic étant bien sûr qu'elle parlait fort peu le français. Le hic étant que je parlais fort mal l'anglais. Et qu'entre le Mandarin, le Français, le Suédois et l'Anglais, nous allions très vite nous retrouver dans une délicate situation d'incommunicabilité.
Je me rappelle que j'emmenais Kaya visiter l'appartement pour la première fois lorsque nous l'avons croisé. Il était sur le même trottoir que nous. A quelques mètres.
Sentant mon sang monter subitement en pression, j'ai crié comme une bigote apercevant le diable au milieu de la rue :
- Bordel à  queue de dieux orgiaques en rut ! Coriolan Galen !
Ce n'est plus très clair dans mon esprit, mais il me semble que je me suis précipitée derrière un tas d'ordures. Sur le côté.
Et le reste est plus confus encore. Au milieu des battements effrénés de mon coeur qui cherchait un moyen de s'extirper de ma poitrine, je crus l'entendre s'arrêter au niveau de Kaya. En même temps, si sa vision à  rayons X pouvait percer mes vêtements, elle ne percerait pas le tas de poubelles qui me protégeait tel un mur malodorant.
Mais je pense qu'il devait entendre mon coeur. Ce n'est pas possible autrement. Il faut dire qu'il faisait un de ces boucans le bougre. Sérieux, je le sais que j'ai toujours eu beaucoup de chance... Et que j'avais surtout été si discrète dans mon empressement à  l’éviter.
En tout état de cause, il s'adressa à  Kaya :
- Excusez-moi, vous n'étiez pas avec quelqu'un, il y a une minute à  peine ?
Je supposai qu'elle lui avait répondu par un geste puisque je ne me souviens pas avoir entendu sa voix.
Mais le pire ! Le pire du pire ! L'horreur absolue, fut lorsque je l'entendis jeter par-dessus les poubelles avec ce ton sardonique qui le caractérise si bien :
- Bonjour, Cassandre !
Je crois que je l'ai encore dit à  ce moment là . En même temps, il y a deux choses que je dis toujours en présence de Coriolan Galen : « bordel à  queue de dieux orgiaques en rut » et « je veux mourir ». Etant données les situations ridicules dans lesquelles je me plonge systématiquement lorsque je le croise. Comme j'avais déjà hurlé la première (nul doute que c'était d'ailleurs arrivé jusqu'à  lui, vue la puissance et la passion que j'avais mises dans mes cordes vocales), il ne me restait plus qu'à  prononcer la seconde :
- Je veux mourir...
Les images sont superbes ! Vraiment, les mises en scène sont parfois à mourir de rire ! Surtout là, Coriolan en, mince là, j'ai oublié le nom, c'est celui qui projete des rayons lazers par les yeux dans X-Men, non ?
RépondreSupprimerOuais je l'ai fait en une sorte de Cyclope, même si c'est superman qui a la vision à rayons X, cyclope il détruit avec les lasers de ses yeux. mais c'est mon préféré avec magneto, je le trouve sexy, Cyclope (surtout dans l'adaptation cinema avec James Marsden dans le rôle) donc Corio n'y a pas échappé !
RépondreSupprimerMDRRR la tête de beaugosse de Corio alors que Cassie est toute ridicule derrière ses poubelles XD Je suis over fan de l'image à la Xmen, elle est trop réussie!!
RépondreSupprimerhahahaha... pareile qu'Aziiat et Enaya... elle a vraiment le chic pour se mettre dans des situations pas possibles, Cassie !!!
RépondreSupprimerExplosée de rire!!!!
RépondreSupprimerBwahahahahaha !!! Je suis over morte de rire, là x'DDDDD
RépondreSupprimer*vient de voir le coms de Link'* Niaaah une fan de James Marsden !! Je t'aime toi !!! *O*
RépondreSupprimerKAYA LA TRAITRESSE !!!
RépondreSupprimerExplosée de rire devant la fameuse couverture de Comics ! Et Corio est toujours si... sur cette image, appuyé négligemment sur le contener...
RépondreSupprimerelle y tient à ces deux phrases ^^
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