C'est plus que du courage qu'il me fallut pour affronter la fin de cet entretien que j'avais jusque là attendu et langui comme le messie. J'étais presque soulagée en le quittant, en ce début d'après midi. Mes pensées n'étaient soudain plus du tout orientées vers des soleils couchants ou des océans fictifs sur lesquels s'échangeaient des baisers romantiques... Non, elles étaient plutôt dirigées cordes, calibre de revolver, hauteur de défenestration, ce qui fit que je ne le vis pas aussi vite que d'habitude. Et quand je redescendis sur terre, j'étais plus face à lui que jamais.
Deuxième fois de la journée. Exceptionnel. Surement pour ça que je m'en rappelle.
- Bordel à  queue...
Ca, ça sortit assez fort.... « de dieux orgiaques en rut » resta en revanche coincé quelque part entre mon cerveau et ma gorge. Ravalé par une déglutition nerveuse et maladroite.
C'était un peu trop tard, mais j'ai quand même tenté la fuite. Il fallait évidemment que je me ridiculise une fois de plus. Sinon l'histoire ne serait pas drôle. Je me tordis donc lamentablement la cheville en sautant sur le trottoir et si je ne tombai pas, ce fut grâce à  son bras qui me retint juste avant le décollage de mon vol plané.
Là , il fallait bien sûr que je dise un mot. Rouge. Violette. Non. Pourpre était sans doute la couleur qui me caractérisait le mieux en cet instant.
- Merci, murmurai-je du bout des lèvres, sans oser vraiment le regarder.
- Pas de mal, répondit-il d'une voix neutre et calme.
Quand je relevai la tête pour adresser à  Coriolan un bref sourire (quand même c'était la moindre des politesses), je réalisai soudain qu'une femme se tenait à ses côtés. Il était accompagné.
Il n'était pas seul. Et cette vision eut sur moi un effet totalement inattendu. J'éprouvai brusquement une jalousie, une haine à  l'égard de cette créature qui ne m'avait rien fait avec une puissance inexpliquée. Je lui aurais volontiers arraché les yeux sur place et lacéré le visage de mes ongles manucurés. Quitte à me les briser sur son visage de poupée. Cette sensation me comprima si bien la poitrine que je trouvai tout juste la force de me dégager de son étreinte et de partir en courant.
Sans me retourner.
Je suis maudite.
Daphnée (si c'est bien elle, je crois), toujours là où il NE faut PAS ! u___u"
RépondreSupprimerC'est à se demander si il la suit!!! Mais mais mais ce ne serait pas... Daphnée?! Elle est partout celle la!
RépondreSupprimerj'adore ces trois photos... il se dégage tellement de choses d'elles !!! mince..; si j'avais pas su que c'était Daphné je ne l'aurais pas reconnue !!! elle est magnifique !!! il a quand même du goût mon Coriolan !!!
RépondreSupprimerCa c'est l'horreur absolue.. pauvre Cassie... (et la dernière image est géniale!!!)
RépondreSupprimerOh Mon Dieu CORIOLAN sur la 1ère photo est trop TROP ! *n'a plus les mots* MAIS AVOUEZ ! AVOUEZ qu'il est HAAAAAA ! Daphné, toujours aussi belle <3 Toujours à son statut de conquête insignifiante aussi ^^"
RépondreSupprimerben euh... tout pareil que SheZ ^^ * a bavé comme une enragée sur la 1ère photo de Corio *
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